3 questions à… Lucas Berger, enseignant en Activité Physique Adaptée

3 questions à… Lucas Berger, enseignant en Activité Physique Adaptée

3 questions à… Lucas Berger, enseignant en Activité Physique Adaptée

« Le sport est un levier formidable pour dépasser le handicap et prévenir les maladies »

À la tête de son auto-entreprise Hanvisport depuis quatre ans, Lucas Berger est enseignant en Activité Physique Adaptée (APA). Installé sur le territoire du Grand Pic Saint-Loup, il accompagne des personnes en situation de handicap ou atteintes de pathologies chroniques, à domicile ou en structures associatives. Il revient sur son parcours, son engagement auprès de la CPTS et les actions qu’il porte au service de la santé publique.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis Lucas Berger, enseignant en Activité Physique Adaptée (APA). Après une licence en APA et un Master en Réhabilitation par les APA à la faculté de STAPS de Montpellier, j’ai créé mon auto-entreprise Hanvisport, il y a maintenant quatre ans.
J’interviens directement au domicile des personnes ou au sein de structures associatives pour proposer des activités physiques adaptées. Le handicap, tel que je l’entends, ne se limite pas à une déficience visible : il peut toucher chacun d’entre nous, sous différentes formes – qu’il s’agisse d’une dépression, d’un cancer, d’un traumatisme physique, de l’obésité, d’une maladie cardiaque ou simplement du vieillissement. Mon métier consiste à aider chacun à retrouver une autonomie et une qualité de vie grâce au mouvement.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire ce métier ?

Dès le lycée, je savais que je voulais m’orienter vers un métier en rapport avec le sport. C’est ce qui m’a conduit à intégrer STAPS Montpellier. Là, j’ai découvert la diversité des filières et, grâce à mes rencontres dans le milieu du handisport, je me suis orienté vers l’Activité Physique Adaptée. Ce choix est né d’une volonté profonde : aider les personnes à surmonter leur handicap, quel qu’il soit. L’APA n’est pas seulement une pratique sportive, c’est un outil de réhabilitation, de prévention et parfois même de reconstruction personnelle.

Vous êtes impliqué dans la CPTS. Qu’est-ce que cela vous apporte et quelles actions y menez-vous ?

La CPTS est une opportunité unique pour enrichir ma pratique. Elle me permet de travailler main dans la main avec d’autres professionnels de santé – médecins, infirmiers, diététiciens – et d’élaborer ensemble des projets pluridisciplinaires au service des patients.
Je participe à plusieurs actions axées sur le diabète, l’insuffisance cardiaque, l’obésité ou encore le vieillissement. L’objectif est toujours le même : dépister et prévenir, car beaucoup de pathologies restent invisibles jusqu’à un stade avancé.
Certains projets auxquels je participe visent à combiner activité physique et accompagnement nutritionnel, comme des séances conjointes entre enseignants APA et diététiciens pour des patients diabétiques. Cela leur permet de mieux comprendre leur maladie, de gagner en autonomie et, finalement, d’améliorer leur santé. Être acteur de la CPTS, c’est contribuer à un système de santé plus cohérent et plus humain, ancré dans le territoire et tourné vers la prévention.