3 questions à ... Carine Nerce, infirmière libérale

3 questions à ... Carine Nerce, infirmière libérale

3 questions à Carine Nerce, infirmière libérale

Infirmière diplômée d’Etat depuis 25 ans, Carine Nerce a construit sa carrière entre l’hôpital et le libéral. Aujourd’hui installée à Saint-Mathieu-de-Tréviers, elle s’investit activement au sein de la CPTS Montpellier Nord Grand Pic Saint-Loup, notamment dans la cellule de crise « situation sanitaire exceptionnelle ». Echange.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours et de ce qui vous a motivée à devenir infirmière ?
J’ai commencé ma carrière au CHU de Montpellier, où j’ai travaillé pendant 10 ans dans des services exigeants comme la neuro-réanimation, les soins intensifs et les urgences. Il y a 15 ans je me suis installée en libéral à Saint-Mathieu-de-Tréviers.
J’ai choisi ce métier parce que j’ai toujours eu le désir d’aider et de prendre soin des autres. Être infirmière, c’est conjuguer des compétences techniques pointues avec une grande dimension humaine. Ce qui me motive le plus, c’est de pouvoir accompagner les patients dans des moments parfois difficiles et contribuer, à mon échelle, à améliorer leur qualité de vie.

Pourquoi avez-vous choisi de vous engager au sein de la CPTS ?
Pour moi, la CPTS est essentielle car elle permet d’améliorer la coordination des soins et d’organiser plus efficacement le parcours des patients, en particulier pour les personnes âgées et les malades chroniques qui nécessitent une prise en charge pluridisciplinaire.
C’est aussi une manière de renforcer l’accès aux soins et de développer le travail en réseau avec les autres professionnels de santé du territoire. Être dans la CPTS, c’est sortir de l’isolement que l’on peut parfois ressentir en libéral et contribuer à des projets collectifs qui font progresser tout le monde.

Vous participez à la cellule de crise « situation sanitaire exceptionnelle » de la CPTS. Quel est son rôle et le vôtre en particulier ?
Lors de la crise du COVID-19, j’ai été très impliquée sur le terrain, avant même de rejoindre officiellement la CPTS. J’ai assuré la continuité des soins à domicile, accompagné les patients atteints du virus et travaillé en étroite collaboration avec les médecins et pharmaciens locaux. Cette expérience a renforcé ma conviction qu’il fallait structurer nos actions collectives en cas de crise.
Aujourd’hui, au sein de la cellule de crise, la CPTS a un rôle majeur : anticiper les besoins en santé, soutenir la population et les soignants, centraliser les demandes et coordonner les réponses. J’occupe une fonction logistique : j’identifie les besoins matériels et humains et je contribue à la gestion des ressources. C’est une mission qui demande réactivité, organisation et solidarité, mais qui est indispensable pour faire face aux situations sanitaires exceptionnelles.