3 questions à… Dr Candice Jouandon, médecin généraliste à Saint-Martin-de-Londres

3 questions à… Dr Candice Jouandon, médecin généraliste à Saint-Martin-de-Londres

3 questions à… Dr Candice Jouandon, médecin généraliste à Saint-Martin-de-Londres

Installée depuis plus de quinze ans à Saint-Martin-de-Londres, le docteur Candice Jouandon incarne une médecine de proximité profondément humaine. Entre son activité de terrain, son rôle de maître de stage universitaire à la faculté de médecine de Montpellier et son engagement au sein de la CPTS du Pic Saint-Loup, elle défend une pratique fondée sur l’écoute, la collaboration et la transmission. Rencontre avec une généraliste passionnée, investie dans la vie de son territoire.

Candice, pouvez-vous vous présenter et nous dire ce qui vous a donné envie d’exercer ce métier ?

Je suis médecin généraliste à Saint-Martin-de-Londres depuis 2008, où je travaille avec une consœur et une assistante médicale de confiance. Je suis maître de stage universitaire auprès de la faculté de médecine de Montpellier depuis 2012, et à ce titre j'accueille des étudiants en médecine, le plus souvent des internes en fin d'études se destinant à la médecine générale, dont certains ont choisi d'exercer près d'ici à l'issue de leur stage qui leur a fait découvrir et aimer le secteur. 

Au départ pourtant, je ne me destinais pas à la médecine. Je voulais faire de la recherche en biologie. Mais mes premiers stages hospitaliers ont été une révélation. Le contact humain, la rencontre des patients et la recherche de diagnostic m’ont passionnée. J’ai compris que je voulais m’intéresser à la personne dans sa globalité, pas seulement à la maladie. Être généraliste, c’est cela : accompagner, écouter, comprendre. Malgré ma timidité d’alors, ce lien humain est devenu le moteur de mon engagement.

Vous travaillez avec une assistante médicale : quel est son rôle et en quoi cette collaboration est-elle précieuse ?

Ma secrétaire a suivi une formation complémentaire pour devenir assistante médicale diplômée. Elle assure l’accueil des patients, la gestion des rendez-vous et accompagne les démarches administratives. Grâce à sa formation, elle peut également réguler certaines demandes ou orienter les patients, toujours sous la supervision d’un médecin.

Cette collaboration, soutenue par une aide financière de la CPAM, m’a permis d’augmenter son temps de présence au cabinet. C’est un véritable atout au quotidien, qui me permet de me consacrer davantage à la prise en charge médicale.

Vous êtes engagée au sein de la CPTS du Pic Saint-Loup. Pourquoi cet engagement est-il important pour vous ?

Faire partie de la CPTS me permet de travailler en réseau avec d’autres professionnels de santé du territoire. Ensemble, nous identifions les besoins de la population, favorisons l’installation de nouveaux praticiens et mettons en place des actions de prévention — comme des journées de dépistage de maladies chroniques.

C’est aussi une manière de lutter contre la désertification médicale et de renforcer les liens entre acteurs de terrain. Cette coopération améliore la coordination des soins et, à terme, la santé de tous les habitants du Pic Saint-Loup.