3 questions à… Amélie Trouillas, pharmacienne

3 questions à… Amélie Trouillas, pharmacienne

3 questions à… Amélie Trouillas, pharmacienne

« J’aime la diversité de mon métier et le lien direct avec les patients »

Installée à la pharmacie de Saint-Mathieu-de-Tréviers depuis 2020, Amélie Trouillas est aujourd’hui associée et engagée auprès de la CPTS Montpellier Nord Grand Pic Saint-Loup. Elle revient sur son parcours, sa vision du métier de pharmacienne et son implication dans les actions de prévention et de dépistage.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

Je suis pharmacienne diplômée thésée depuis 2011. J’ai commencé ma carrière au préparatoire Martin Privat à Montpellier, où je faisais surtout du contrôle de préparations magistrales et très peu de comptoir. En mai 2020, j’ai rejoint la pharmacie de Saint-Mathieu, un lieu où la relation avec le patient est au cœur du quotidien, ce qui correspondait davantage à mes attentes. Après trois années comme assistante, je me suis associée en juillet 2023 avec mes confrères, M. Vongsouthi et M. Poncet. Aujourd’hui, nous sommes trois à gérer ensemble l’officine.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le métier de pharmacien d’officine ?

J’ai toujours voulu travailler dans le domaine de la santé. Enfant, je voulais être infirmière puis médecin, mais j’ai finalement choisi la pharmacie car elle me permettait de conjuguer le soin et l’aspect gestion/commercial. Ce que j’aime avant tout, c’est la diversité de notre quotidien : à un instant, on conseille un patient au comptoir, le suivant on pratique une vaccination ou un test rapide d’orientation diagnostique (TROD) pour une angine ou une cystite. À d’autres moments, il faut négocier avec les laboratoires pour les commandes de produits. Cette variété entre le soin direct et la gestion me passionne.

Pourquoi avoir choisi de vous investir au sein de la CPTS, et quelles actions vous tiennent particulièrement à cœur ?

La CPTS est un formidable outil pour travailler en réseau avec d’autres professionnels de santé et mener des actions de sensibilisation auprès de la population. C’est enrichissant de partager nos expériences, comme lors de la Journée de la Femme où j’ai découvert, grâce à un gendarme, l’application « The Sorority », destinée aux personnes qui se sentent en danger. Aujourd’hui, je peux en parler à mes patientes si besoin.

Je m’investis aussi concrètement dans la prévention : je délivre par exemple des kits de dépistage du cancer colorectal aux personnes éligibles et j’insiste sur l’importance du dépistage précoce. Le cancer colorectal est l’un des mieux soignés lorsqu’il est pris à temps. J’ai également participé, avec la CPTS, à la vaccination des adolescents contre le papillomavirus. Pour moi, prévention, dépistage et vaccination sont indissociables. Et ce que j’aime par-dessus tout, c’est la relation de proximité avec les patients qui donne tout son sens à ces missions.